Lorsque Christ m’a rencontré, il était, dans le ventre de Mère, la divinité du principe premier. Il avait de grands yeux et portait sur lui la robe de la moisson. Toujours à l’affût, Jésus méditait souvent sur l’humanité, afin de trouver des êtres bons. Il m’a regardé et le souvenir renaissant, j’en fus tout troublé. Alors, je suis allé le trouver et je lui ai dit que je voulais, par le moyen simple, le côtoyer. Il m’a demandé si l’avènement de sa présence ne me gênait pas et que si c’était le cas je n’avais qu’à l’accompagner.
Il abordait tous les sujets de la création, toujours par comparaison et son unité était don. J’ai écouté son enseignement et pendant de longues heures je méditais sur ses dictées. Il m’a appris au travers des expériences journalières, comment s’adapter à toutes les situations et à expérimenter ce monde ignorant. J’ai été surpris de voir l’habileté avec laquelle il initiait et répondait aux questions.
Bon et généreux, il était grand à mes yeux. Je suis resté un moment à ses côtés puis, j’ai tout quitté pour de lointaines contrées. J’ai essayé de maintenir son exemple jusqu’au jour où tout a basculé.
Les écritures que j’ai dictées dans l’Evangile sacré ont toutes été modifiées. Maintenant que je suis lumière et paix, je dis : Ne te laisse pas influencer, car la peur vient t’étrangler. Reste tel que tu es, afin que ton cœur puisse léviter. Ne t’éloigne pas du juste et pense que le don de la vie est la lumière qui t’éclaire dans ton infini.
Souvent livré à la passion, je n’ai pu visiter d’autres horizons. Perdu dans mes intentions, je suis resté figé dans ma vérité ; je n’ai pas pu déclamer le juste et bon et l’amour s’en est allé. C’est pourquoi, en conscience de l’unité, je demande pardon pour mes actions.
Puissiez-vous vivre cet écrit en conscience, car c’est le pouvoir d’une réalité que je n’ai jamais pue réellement affirmer.