Sur le chemin, je suis ton destin.
Chaque matin je te prends la main,
Je te pose nu-pied sur le sol souillé
Et je te demande de t’écarter des épines que tu peux rencontrer, afin de ne pas te blesser.
Orienté par ta pensée,
Tu oublies ce que je t’ai dit et les pieds ensanglantés tu regrettes de ne pas m’avoir écouté.
Tu t’assoies sur le chemin dans l’ombre du passé,
En pleurant sur le sort de ta vérité
Mais tu ne soignes jamais tes plaies.
Tes larmes versées, tu marches comme un handicapé,
Jusqu’au moment où tu te révèles dans les difficultés.
C’est là que ta pensée vient se justifier pour te soumettre à la culpabilité qui crée un mouvement dans lequel tu t’épuises pour y rester.
Tout un état composé pour te convaincre que l’espoir est une histoire.
Veux-tu recommencer en prenant la voie de la vérité ?
Médite sur cette dictée, tu renaîtras au devoir.
Avec la sincérité aimante de la mort, sois béni.