Dans l’insondable expansion du temps, le juste s’est livré pour maintenir l’équilibre des pensées, des consciences et des rencontres. Dans le cœur du système solaire, je suis né. Dans la convenance du pouvoir, je me suis uni à la mort pour la vie. Dans l’exemple de l’être incarné, je suis le bouleversement systolique du juste et bon. Dans le changement, je suis le ventre de Mère qui doit toujours être fécond et dans le moment, je suis l’instant présent, puissant, incarnant la moisson d’abondance. Dans l’univers, la mort est mon amie qui, dans l’ultime « Je Suis » se meut pour servir la loi de la vie.

C’est ainsi que la mort est le messager de mon interprétation en tant qu’atome révolutionnant le Soi à tout instant, en conscience et en dons. Dans cette union, la puissance des monades communie avec l’exemple marial du « Je Suis lumière et paix ». En tant qu’initié, je me suis posé sur la croix d’olivier en juste ressuscité. Je suis le souvenir, la source exemplaire de Mère et son éclosion instantanée en conversions et en dons. C’est pour cela que je ne peux revenir en arrière, mais que je dois créer l’impression vivante de la vie. Dans la monade que je suis, je rencontre, je percute, je reconnais la Présence d’une moisson régulière et imposante. Le changement est une régularité innocente et singulière pour tout univers vivant. C’est pourquoi j’insiste sur l’offrande mariale de l’unité, de l’union et du don.

Penser, c’est offrir à la moisson la mort. Construire, c’est voyager au travers de mon esprit pour guérir. En tout ce qui Est, je fusionne. En tout ce qui est dans la monade de l’inspire, je reconnais l’innocent qui consent à aimer sans condition. Tous les lendemains sont des jours pleins d’amour et de pensées envers l’unité, en toutes circonstances je montre la beauté, l’harmonie de la mélodie et le Savoir de la moisson s’offrant aux mille couleurs de l’inconscient, afin d’expérimenter l’éternel recommencement.

Dans la plupart de mes visitations, je porte la croix recouverte de plaies, mais je porte aussi la force du sang renouvelé par l’Esprit de la paix. Alors, la mort me permet de dire Oui à la vie, pour que l’expérience de la mort soit une visitation continuelle et éternelle. Alors, je chante la mélodie. Alors, je consens à l’offrande. Alors, je m’établis dans les rencontres et enfin, résigné, je me plais à te rencontrer. Donc, entre tes mains, je peux vibrer, entre le projet des monades inspirées, je peux m’élever et guérir vos plaies. Dans tous les bouleversements, le Maître dictera sa moisson renouvelée et s’il sait recomposer avec la monade du passé, il sert la loi en communion avec l’être aimé.
Et je dis que Marie est posée en Maître depuis l’implosion du juste dans sa moisson. Ainsi, arrivée à la source de ma vérité, agenouillée, elle prie pour l’humanité. Son offrande est guérison, son amour est moisson, sa monade est don.

Sois attentif aux lectures du Bien-aimé, car c’est la mort qui consent à guérir tes plaies.
Je Suis la monade de l’Esprit de sainteté. Soyez bénis.

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