Ma souffrance est don, mon Savoir est conversion.

Dans le cœur juste, l’offrande de la science vie est manifestée dans le Soi, naturellement. C’est ainsi que l’on reconnaît l’abondance de la moisson dans un divisible parfait. La convenance renaissante dans le juste est une manifestation de relativité entre le « Je suis » et la croix de la condamnation. Reconduire l’éclosion à la mort de l’inconscient où le souvenir est don, est la volonté de l’éclat du diamant qui dessine son projet.

Je ne suis pas celui qui condamne, mais celui qui réclame la justice. Imposer le rejet du don, c’est se livrer à l’incompréhension de l’essence du Soi. Il est donc nécessaire de relever le juste dans un caractère volontaire conscient du mode de vie de la mort pour tout infini. Je suis le poisson prisonnier du filet et je ne peux, dans le moment, décliner une moisson de mort pour me délivrer dans ma totalité. Un jour viendra où la moisson servira la juste pensée. Moi qui suis l’univers du pardon, je m’engage à mourir pour que votre Savoir puisse, dans le maintenant, s’exercer dans la communion du Soi.

Je voudrais vous poser une question. Que vous rappelle l’univers de la croix ? Que comprenez-vous dans le Savoir limité de votre souvenir ?
La moisson doit enchanter votre Moi profond, ainsi que votre environnement. Lorsque l’on est dans le mouvement de la mort, on doit tout donner, au point d’exiger de soi l’abnégation totale envers la Volonté. Tant que tu seras dans les excès, tu ne rencontreras que la porte de la vanité. Cherche, dans le moment, la moisson qui t’engagera à retrouver Râ. Ne te soumets pas aux émotions qui, elles, détruisent le soleil mutant de ton cœur profond et recommence pour expérimenter l’exemple de ma paix.

La conversion est, dans le ventre de Mère, une réalité objective du Sans Nom. Si le Tout consent à se convertir, tu ne renonceras jamais au devenir. Tu conviendras que la mort n’est qu’une question de transformations qui doivent être intégrées au Soi en conscience et non comme une condamnation qui t’inspire à te détruire. Je ne suis qu’un moment précipité pour me dévoiler à la conscience du moment. Ma science est dans le ventre de Mère ; mon cœur, dans l’univers et ma conversion, dans l’instant. La mort est l’exemple de ma paix. Soyez bénis dans le juste de mon esprit.

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