Deux perles posées de chaque côtés du chemin éclairé, dans le souvenir sont entrées.
Une perle a criée, l’autre s’est affolée.
Le ventre de Mère les a assemblées et ainsi jumelles, elles sont restées.
Toutes deux vivaient la beauté, mais en plus, l’une d’elle chantait.
Au sacrifice, livrées elle se sont laissées emporter et dans le cadre de l’intention, elles furent toutes deux écrasées.
La science de la mort les a relevé et souriantes elles ont recommencé.
Toutes deux avaient de bonnes intentions et se sont posées en actions.
L’hiver les a rencontré ; endormies, elles se sont figées.
Le printemps est arrivé, le changement s’est préparé, leur beauté s’est accentuée et le chant s’est élevé.
Sur le plan de la maturité, les deux perles s’en sont allées pour dominer leur moisson déjà commencée.
C’est ainsi qu’on renaît quand on est en volonté.
Précipiter le Moi dans la mort, alors qu’il n’est pas prêt, ce n’est pas l’aider, mais l’emprisonner et dans l’esclavage de la pensée, il restera à tout jamais.

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