Dans la Moisson, l’univers de la mort est la puissance de la sagesse Mère, en mouvements solaires et en dons.

Regarde ton univers, est-il puissant dans l’action ? Regarde ton univers, est-il dans la vérité du soleil du maintenant ?
Tu as tout dissocié et tu n’as rien ramené au don, tu es arrivé dans la moisson de la chair comme le majestueux de la genèse, mais tu l’as bafouée sans même la regarder. Tu as déstabilisé la divinité de la connaissance et tu t’en es détourné. Tu as marché dans la prétention et ton sacré s’est figé. Ton souvenir s’est retiré et le malheur, dans ta moisson, a mis ton cœur dans le leurre et tu es toujours dans l’orgueil manifesté des mouvements dissociés. La peur, l’indécision, l’irresponsabilité, t’ont confiné dans un cocon qui se meurt.

Tu te demandes aujourd’hui, qu’est-ce que la vie ? Tu te poses cette question, mais as-tu pris conscience de tes actes ? Tu renies la vie, elle s’est séparée de son petit nid et aujourd’hui, ta création est indéfinie, tu n’as plus aucun repères. Servir la loi des tourments, des regrets, de l’irrespect, est dans cette prison dorée où tu n’as plus de dons à semer.

Toute la coque du bateau est rongée par les rats. L’ivresse de l’inconscient n’est plus là. Que peux-tu dire de la vie dans ce cas-là ? A-t-elle un sens ? Pourquoi la mort t’effraie ? Ce ne sont que des questions qui, dans la souffrance, ronge tes reins. Plus de volonté, plus d’attrait, plus de service et encore moins d’amour. Voilà la composition cellulaire d’un univers qui retourne à la terre comme un ver.

T’es-tu pardonné, t’-es-tu rencontré ? Les événements présents vont, dans le souvenir, te démontrer l’esprit de ma vérité. Souviens t’en et sers-toi de l’offrande mémoire pour recommencer. Sois dans la recherche du Soi, c’est ainsi que tu t’élèveras.

Soyez bénis.

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